Cyro de Mattos
Rio Cachoeira
Havia o fragor de espumas,
Havia o verde das vagas,
Havia o tesouro na ilha,
Havia o areal de prata.
Havia margarida nas margens,
Havia borboletas no barranco,
Havia o sol na canoa,
Havia as fotos da lua.
Havia lavadeira nas pedras,
Havia andorinhas na vidraça,
Havia areeiros na música,
Havia pescadores na fábula.
Ao menino bebedor de poesia
Que falava com os peixes no mergulho
Certamente uma miragem que havia,
Sem saber de encalhe e caramujo
Reservando o pantanal de ventania.
O rio transpira claro nessa tarde
Na voz que vem das águas sem alarde
Dizendo que no leito antigamente
O tempo conspirava no horizonte.
Se na manhã de azul era banhado
Noturno o rio mirava o bem-amado.
Lê Fleuve Cachoeira*
Traduction par Maysa Miranda
Il y avait le bruit des écumes,
Il y a avait le vert des vagues,
Il y avait le tésor sur l’île,
Il y avaitr le sable argenté.
Il y avait des marguerites a la bord,
Il y avait des papillons au ravin,
Il y avait le soleil dans le canot,
Il y avait des photos de la lune.
Il y a avait les blanchisseuses sul les pières,
Il y avait les hirondelles a la vitre,
I y a vait les sableurs a la chanson,
Il y avait les pêcheurs a la fable.
Au garçon qui bouvait a la poésie
Qui parlait avec les poissons dans le plangeon
Certes c’etait une mirage,
Sans savoir du mystère et d’esgargot
En gardant le marécage des vents.
Cette après-midi le fleuve transpire clair
A la voix qui vient des eaux sans étalage
En disent qui en son lit autrefois
S’il était bagné au matin bleu
Nocturne le fleuve regardait le bien-aimé.
* chute d’eaux
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